DIJON (21)
Maison aux Trois Visages
(voir la page d'accueil de Dijon)


Situé à l'intersection des rues de la Liberté et Bossuet ce groupe de maisons à pans de bois est placé sur l'un des principal carrefour du centre-ville. Connu sous le nom de coin du miroir, ce carrefour était autrefois bordé de vieille maison médiévale. L'une d'entre-elle portait le nom de maison du miroir en raison des vues panoramique dont on jouissait depuis celle-ci. Acheté par les Chartreux en 1413, elle fut ornée en 1414, d'une statue de la Trinité exécutée par Claus de Werve. L'ensemble qui était unique en son genre fut malheureusement démoli en 1767 pour agrandir la rue. Heureusement, les destructions s’arrêtèrent la et c'est avec plaisir que l'on admire aujourd'hui ce groupe de trois maisons à pans de bois de la seconde moitié du XVeme siècle situé dans l'angle opposé.

La maison du Miroir avant ça destruction
Dessin d'aprés l'ingenieur Antoine.


Construite vers 1474 pour Jehan de Maulpas, seigneur de Bierne, écuyer du grand Bâtard de Bourgogne, cette maison fut en ça possession que très peut de temps puisqu'elle fut vendue peut après 1477. A cette date, on se souvient que Jean de Maulpas avait été banni, suite à ça participation à la révolte de la Mutemaque visant à chasser le roi Louis XI de Dijon et de la Bourgogne. Après ça mort, elle fut habitée par ça veuve qui loua l'ensemble à des membres de la bourgeoisie. Apres quelques années d’oubli, cette bâtisse fait de nouveau parler d'elle en 1494 puisque c'est à cette date que le nom de maison au trois Visages apparaît pour la première fois dans les archives communales. A partir du début du XVIeme siècle, cette demeure change d'affectation et ce trouve occupé par des commerçants. Vers 1550-1560, elle est occupée par Nicolas Durand, un apothicaire convertie au protestantisme. Celui-ci l’embellie dans le goût de la Renaissance et fait exécuter un puits figurant la Samaritaine dans l'arrière cours. Deux siècles plus tard, elle sert de boutique à deux épiciers (Claude Jessinet et Jean Morin) et à un boulanger (M. Tribotet) qui s'y installe en 1743. Aux cours du XIXeme siècle, ces maisons continuèrent d'êtres occupés par de nombreux commerçants qui cachèrent les anciennes façades derrière un coffrage moderne. De nos jours heureusement, ces façades ont retrouvé leurs aspect d'origine et les rez-de-chaussée continue d'accueillir des boutiques de toute sorte.


Situé au cœur de la rue de la Liberté (au numéro 54, 56 et 58), ce groupe de maison en pans de bois à la particularité de donner sur deux rues. Les trois pignons donnant sur la rue principale s'élèvent sur trois niveaux auquel on ajoute les combles placés dans les pignons. Au niveau inférieur, on retrouve les boutiques qui furent modernisé mais qui conserve tout de même leur structure en pierre. Les étages supérieurs placés en encorbellement sont éclairés par de grandes fenêtres à meneaux surmontées par des arcs en accolade. Exception faite du numéro 58, les façades n’ont qu'une fenêtre par étages. Afin de permettre l'élévation sur plusieurs étages, l'ossature de chaque maison est constituée de gros poteaux d'angle, de solives pour les plancher et de poutres pour les sablières. Le tout est renforcer par des colombages en forme de Croix de Saint-André et en forme de grille. La façade donnant sur la rue Bossuet reprend le même système d'étages éclairés par plusieurs fenêtres et placée en encorbellement. Le niveau supérieur est entièrement occupé par une haute toiture a forte pente.