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ALBON (Jean d', seigneur de Saint-André) : Seigneur d'Oulches et de Serezat (mort en 1550)

ALEGRE (Marguerite d’): Comtesse de Tourzel, d'Alegre, dame de Busset et de Puysagut (morte en 1531). Fille de Bertrand d'Alègre, seigneur de Busset et de Isabelle de Levis. Elle épouse en 1493 Claude de Lénoncourt, seigneur d'Harouel. Devenue veuve, elle épousera en 1498, le jeune Pierre de Bourbon (fils de Louis prince-évêque de Liège) et fondera la maison des Bourbon-Busset en lui donnant cinq enfants.

ALEGRE (Yves d’) : Chevalier, baron, puis marquis d' Alègre (1523-1577). Fils de Gabriel baron d'Alègre, seigneur de St Just et de Marie d Estouteville, dame de Blainville. Marié en 1551 à Jacqueline d'Aumont, il prit pour successeur son neveu Yves qui fût baron de Millau. Séparé de sa femme, il eut pour maîtresse Françoise Babou (femme d'Antoine d'Estrées et mère de Gabrielle d'Estrées qui fût l'une des maîtresse d'Henri IV). Il parti vivre avec elle sur ses terres d'Auvergne mais ils furent malheureusement tous deux assassinés en Juillet 1577 par une douzaine d'hommes qui les trainèrent nus dans la cité d'Issoire. De cette union adultèrine nacquit une petite Marie-Françoise. Durant son mariage avec Jacqueline d'Aumont, il fût le propriétaire du château famillial des Alègre ainsi que de celui d'Issoire et d'un hôtel particulier au Puy-en-Velay.

ALEXANDRE III (Rolando Bandinelli) : Diacre de saints Côme et Damien, cardinal-prêtre de Saint Marc, chancelier de l'Eglise romaine et, enfin, pape de 1159 à 1181. Né à Sienne en 1105 et mort à Civita Castellana (Latium) en 1181. Ayant tout d'abord étudié le droit canonique à l'université de Bologne, il devint enseignant dans cette même école vers 1140. Peu de temps après, on le retrouve en tant que chanoine de la cathédrale de Pise. C'est dans cette ville qu'il écrivit ses deux premiers ouvrages "les Sentences" et la "Summa Magistri Rolandi" qui lui permit d'accéder à une certaine forme de notoriété. Appelé auprès du pape Eugène III en 1148, celui-ci le fait cardinal en 1150 puis, chancelier de l'église romaine en 1153. A la même époque, il est envoyé en tant que légat pour négocier avec l'empereur Frederic Barberousse lors du traité de Constance. A partir de 1155 et lors de l'élection du pape Adrien IV, il prend la tête des cardinaux opposés à l'empereur Barberousse et signe un concordat avec la Sicile qui était auparavant l'allié de l'Allemagne. Envoyé en Allemagne en 1157, il est contraint de revenir peu de temps après à la suite d'un différent au sujet de l'arrestation de l'archevêque Eskil de Lund. Après le décès d'Adrien IV en 1159, il est élu pape par une majorité de cardinaux mais, le cardinal Octavien de Monticelli, qui conteste cette élection, se fait à son tour couronner pape et prend le nom de Victor IV. Ce dernier, qui est l'allié de l'empereur, provoque le schisme qui oblige Alexandre III de fuir en France au printemps 1162 devant l'avancé des armées impériales. Refugié tout d'abord à Montpellier, il s'installe en octobre 1163 à Sens. Après s'étre occupé du problème qu'il y avait entre l'archevêque Thomas Becket et le roi Henri II d'Angleterre, il profita du décès d'Adrien IV (1165) pour rentrer en Italie et mener le combat contre le nouvel antipape Pascal III qui venait d'étre nommé par l'empereur. Fuyant de nouveau les armées impériales, il parvint à se maintenir en Italie grâce à la peste qui ravageait une partie des armées Allemandes. Ayant constitué la ligue Lombarde, Alexandre III sorti vainqueur de ce conflit en 1176 après la défaite de l'empereur à la bataille de Legnano. Reconnu officiellement pape par Barberousse en 1177 lors du traité de Venise, il succéda à l'antipape Calixte III qui avait siégé à Rome durant prés de dix ans. Organisant en 1179 le troisième concile de Latran, il fût de nouveau chassé par les romains qui élirent l'antipape Innocent III. Etant parvenu à reprendre le pouvoir en 1180 grâce à une grosse somme d'argent versée à la famillle d'Innonent III, il confirma le droit à la couronne d'Alphonse Ier du Portugal et excommunia Guillaume Ier d'Ecosse avant de mourir à l'âge de 76 ans.

ALLIER (Achille) : Ecrivain, historien et dessinateur français (1807-1836). Fils d'un épicier de Montluçon, il parti à Paris pour étudier le droit. Ayant obtenu sa licence, il revint s'installer dans le Bourbonnais car les moeurs de la capitale lui semblaient choquantes. S'établissant dans la ville de Bourbon l'Archambault, il fût le rédacteur de la revue "Art en Province" et s'employa en compagnie de Victor Hugo à restaurer le château de cette même ville. Au cour de sa courte existence, il ecrivit " Esquisses bourbonnaises " en 1831 et les deux tomes de " L'Ancien Bourbonnais " qu'il rédigea en 1835. Se consacrant également à l'archéologie et au dessin, il nous a laissé quelques oeuvres comme "La jeune fille de la garde" et "La vie et les miracles de Saint-Pourçain". Depuis 1991, un prix Achille Allier est decerné aux auteurs ayant écrit sur la ruralité bourbonnaise.

ALPHONSE DE POITIERS : Prince français, comte apanagiste de Poitiers, Saintonge, Auvergne et Toulouse, régent de france (1220-1271)

AMBOISE (Jacques d’) : Abbé de Jumièges et de Cluny, évêque de Clermont (mort en 1516). Fils de Pierre d'Amboise et d'Anne de Bueil, il était donc le frère du célèbre cardinal Georges D'Amboise archevêque de Rouen. Né au sein d'une famille nombreuse (il avait seize frères et soeurs) de prélats et d'hommes de guerre, il fût dirigé dès son plus jeune âge vers une carrière religieuse. Tout d'abord religieux à l'abbaye de Cluny qui l'a probablement formé, il fût nommé abbé de Jumièges en 1474 en remplacement de son frère Louis qui venait de recevoir l'évêché d'Albi. Parallèllement à ce poste qu'il conserva jusqu'en 1504, il fût également abbé de Cluny entre 1485 et 1510. Soutenu par le roi Louis XII, celui-ci lui offrit le poste d'évêque de Clermont-Ferrand en 1504, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort survenue en 1516. Durant cette période, il fût un brillant mécène, tout comme son frère Georges, et fit construire la Fontaine d'Amboise à Clermont ainsi que le célèbre hôtel de Cluny à Paris. On lui doit aussi les toitures et l'arbre de Jessé de la cathédrale de Clermont.

ANGUIER (François) : Sculpteur français (1604-1669). Né à Eu en Normandie, lui et son frère Michel comptèrent parmi les plus grands sculpteurs classiques français. Fils de Honoré Anguier, maître-menuisier à Eu, il travailla tout d'abord dans l'atelier de son père et parti en 1621 dans celui du sculpteur Martin Caron d'Abbeville. En 1628, il part s'installer à Paris et réalise le retable de l'église des carmélites sous la direction de Simon Guillain. Quittant ce dernier pour aller travailler avec Jacques Sarazin, il s'en sépare pour aller travailler en Angleterre. Cet emploi lui permis, ainsi qu'à son frère, de financer un voyage de deux ans en Italie. Durant cette période, il affirma son style en cotoyant des artistes de renom comme l'Algarde et François Duquesnoy. De retour en France en 1643, il fût nommé sculpteur ordinaire du roi et, selon certaines sources, il occupa également les fonctions de conservateur du cabinet des antiquités du Roi. Son oeuvre, essentiellement constituée de monuments funéraires, s'inspire en grande partie du baroque italien. Les sculptures qu'il nous à laissé se trouvent pour la plupart au musée du Louvre : le Monument funéraire du cœur du duc Henri Ier de Longueville, le Monument funéraire de Jacques-Auguste de Thou (1647), l'Effigie funéraire de Jacques de Souvré (1667) et les sacrifiantes (1642) executées en collaboration du fondeur Henri Perlan. Il travaillit également avec son frère Michel à la réalisation du Tombeau de Henri II de Montmorency (1649 - 1652) dans la chapelle de la Visitation à Moulins (03).

ANGUIER (Michel) Sculpteur français(1612-1686)

ANJONY (Louis II, Michel Ier et Michel II comte d’)

ANJOU (Guy comte d’)

APCHON (Charles d') : Seigneur de Tournoël (1546-1590)

AQUITAINE (Guillaume IX duc d’) : Seigneur et troubadour français (1071-1127)

AQUITAINE (Waifre comte d’)

AUGUSTE (Caius Julius Octavianus Augustus) : Empereur romain (63 avant JC à 14 après JC). Fils d’Octave et d’Atia, il était également le petit-neveu de Jules César qui l’adopta en 45 avant J-C. Né à Rome dans une famille de vieille noblesse, il perdit son père à l’âge de quatre ans et fût recueilli par son grand-oncle. D’abord connu sous le nom d’Octave, il accompagnit César en Espagne pour combattre les fils de Pompée puis fût envoyé en Apollonie afin d’étudier les lettres. Après la mort de César en 44, il devint son héritier légitime. Opposé durant près de quinze ans à Antoine, il le bâtit une première fois au cours de la bataille de Modène en avril 43. Formant avec lui et Lépide un triumvirat en novembre 43, ils vaincquèrent Brutus et Cassius en 42 à la Bataille de Philippes en Grèce. A la suite de cela, ils se partagèrent l’empire en trois parties. Octave reçu l’Occident, Antoine pris l’Orient et Lépide s’occupa de l’Afrique. Afin que cette entente puisse durer, Antoine épousa Octavie, la sœur d’Octave. La paix relative qui s’ensuivie dura approximativement jusqu’en 36. A cette date, Octave et Agrippa vaincquèrent les armées de Sextus Pompée en Sicile. Ayant appris que Lépide avait conspiré contre lui, il lui repris cette possession africaine. Ayant rompu son mariage, Antoine se tourna bientôt vers Cléopâtre à qui il céda ses possessions orientales. La guerre qui s’ensuivie entre Rome et l’Egypte marquèrent la fin de l’opposition entre Octave et Antoine. En effet, l’armées d’Octave rencontra celle d’Antoine et de Cléopâtre et les bâtirent à Actium en 31. Fuyant après cet échec, les deux amants se donnèrent la mort à Alexandrie en 30. Devenu le seul maître de cet immense empire, Octave reçu le titre d’Auguste en 27 avant J-C. S’inquiétant pour sa succession, il donna à sa fille unique trois maris (tout d’abord Marcellus puis, Agrippa et, enfin, Tiber qui fût contraint d’adopter Germanicus le petit-fils d’Octavie). Préférant la stabilité de l’empire plutôt que son extension, il fixa la frontière Nord sur les rives du Rhin après la défaite de Varus en 9 de notre ère à la bataille de Teutoburg. Tout au long de son règne, il favorisa la construction de monuments qui marquèrent Rome de son empreinte. On lui doit le forum d’Auguste (avec le temple de Mars Ultor), les travaux du théâtre de Marcellus (qui était le fils de sa sœur Octavie), l’édification de sa maison sur le Palatin, le mausolée d’Auguste, le Panthéon élevé par Agrippa (gendre d’Auguste). En Gaulle, on retrouve quelques monuments comme le trophée des Alpes à La Turbie (06), la maison carrée à Nîmes (30) construite en mémoire de ses petits-fils Caius et Lucius Caesare. Son nom est également associé à celui de la ville d’Autun (71) qui s’appelait Augustodunum en son honneur.


AUVERGNE (Guillaume VI comte d’) : (1069-1136)

AUVERGNE (Guillaume VIII comte d’)

AUVERGNE (Guillaume X comte d') : (1195-1247)

AUVERGNE (Guy II comte d’)

AUVERGNE (Judith comtesse d’)

AUVERGNE (Robert II comte d')

AYCELIN (Gilles) archevêque de Rouen