BESSE-EN-CHANDESSE (63)
Porte du Beffroi
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Ville au commerce prospère durant le moyen-âge, la cité de Besse dû faire face aux armées Anglaises qui dévastaient la région durant la guerre de cent ans. Résistant brillamment durant les assauts de l'année 1373, les habitants demandèrent au roi Charles VI l'autorisation de construire des remparts et des tours afin de se protéger et de remplacer les destructions occasionnées. Attendant plusieurs décennies que le roi leur accorde ce droit, il ne fûrent autorisés à construire des fortifications qu'en 1436 et 1449 (par lettres patentes du roi Charles VII). Ce beffroi, que l'on appelle également tour de l'horloge, fût donc construite durant cette période de relative acalmie qui précéda la fin de la guerre de cent ans. Remaniée au cours du XVIème siècle afin de l'adapter à l'usage des armes à feu, le sommet de la tour reçu à la même époque une tourelle octogonale et un campanile. Relativement épargné durant la révolution (seuls quelques écussons de porte et la tour du Rosaire fûrent detruits), ce beffroi et sa porte nous sont parvenus de nos jours dans un état de conservation remarquable.





Seule porte restante parmi les trois portes que comptait la ville autrefois, cette porte de plan carré se compose de deux arcades parallèles avec rainures au rez-de-chaussé (permettant le passage d'une herse). La partie supérieure de cette tour est munie de machicoulis et d'un chemin de ronde abrité derrière un parapet de profondeur inégale suivant les côtés. La porte et les fenêtres de la façade sud éclairent un escalier installé dans l'épaisseur de la muraille. Surélevée d'un étage à la fin du XVIème siècle, la porte fût surmontée d'une tourelle à huit pans couronnée par un campanile. La girouette placée en son sommet figure le loup qui terrorisait les assayants Anglais. De cette fin du XVIème siècle date également la barbacane qui est équipée de quatre ouvertures pour le passage des canons.